Uni Neuch en LNB?

La formation et le développement sont au centre des préoccupations des dirigeants universitaires. "Notre moju a un important potentiel" , estime Grégoire Matthey. "Nous sommes à la moitié du chemin après avoir repris le flambeau en 2008. Au niveau de la première équipe, nous sommes à un tournant. Nous avons une formation jeune et compétitive. Nous occupons les premières places du classement depuis deux-trois saisons. Il s'agit pour nous d'essayer de passer un cap."

Donc, après la faillite de Young Sprinters en LNB en 2009, le retour dans cette catégorie n'est plus tabou aux patinoires du Littoral. "Avec la taille de notre club et nos installations, nous devons être ambitieux" , déclare Grégoire Matthey. "Nous voulons surtout essayer de conquérir le public. Nous avons deux fois moins de monde au match que lorsque nous stagnions aux derniers rangs. Nos joueurs présentent un jeu spectaculaire, nous sommes deuxièmes de notre groupe, mais il y a moins de public. Je n'y comprends rien."

Une question d'un manque de culture hockeyistique dans le Bas, peut-être? "Je suis certain qu'il y a davantage de place pour le hockey à Neuchâtel", s'enflamme Grégoire Matthey. "Il s'agit de mieux implanter le club dans les esprits. Nous avons des joueurs issus de tout le Littoral." L'esprit universitaire n'a visiblement pas déteint partout.

Qu'à cela tienne, vif quinquagénaire, le HC Université ne va pas lâcher le morceau. Les Aigles ne veulent pas stopper leur envol .