Non, non rien a changé

Un mois à se taper les commentaires scandaleusement objectifs de notre radio préférée (les "oh mais c'est splendiiiiiide!!" avant d'annoncer un goal de l'adversaire m'ont rendu dingue), ça passe long. D'autant plus lorsque ceux-ci sont entrecoupés du Buschwalder et de ses désormais mythiques "Zeitzingeeer- Alors là m'sieur l'arbitre, permettez-nous de ne pas être d'accôôrd!- Salut, merci et à bientôt!" ainsi que de pauses musicales si nombreuses que les auditeurs auront manqué le 90% des goals.

Inutile de dire que j'étais donc particulièrement impatient de revenir enfin aux Mélèzes! Mais après autant de temps, allais-je les retrouver tels que je les avais laissés? Mes craintes furent vite évaporées, et je fus heureux de constater que rien n'avait changé. A l'extérieur, quelques fumeurs et/ou El Gauchistes et 2-3 gulus maudissant leur pote incapable d'arriver à l'heure au rendez-vous fixé (en l'occurrence moi, à votre plus grande surprise) se les gèlent alors que des "Bon appétit bonne soirééée" résonnent au loin, à l'attention des quelques pigeons prêts à dépenser le 50% d'une place de match pour une misérable saucisse. Vous noterez au passage que le spectacle présenté lors d'un match du HCC vaut approximativement deux schubligs. C'est pas moi qui le dit, c'est la conjoncture.

Une fois à l'intérieur, tout était là aussi exactement comme dans mes souvenirs: une patinoire à moitié vide, toujours les mêmes gueules autour de moi, les ultras et leurs drapeaux crades, le speaker qui annonce que "frrrschttt la voiture NE numéro pffffschtttcricpangdziii doit être déplacée immédiat-dgggggfrschtchiiii" et bien évidemment le traditionnel goal encaissé après même pas 5 minutes de jeu, celui qui te rappelle qu'il fait 20 degrés chez toi et qu'il y avait un bon film à la télé. Mais, radin courageux, je renonce à la tentation de me barrer d'entrée de jeu, car dans le fond, on en a vu d'autres et le HCC trouve toujours les ressources pour réagir quand il est dos au mur et bla bla bla, ce qui ne m'a pas empêché de me faire chier durant tout le 1er tiers (et accessoirement durant le 2ème et le 3ème aussi).

Durant la pause, un match épique nous est proposé par quelques bambinis à la stabilité aléatoire, assez évoquatrice d'un TORO d'après-caveau.

Sans doute inspirées par cette performance, nos abeilles parviennent à égaliser gràce à un tir une passe de Pochon, dont la puissance a failli faire rougir les bambinis de toute à l'heure. Sourire à trou a ensuite décidé qu'il était temps de se faire un sosie et a donc balancé un slap monstrueux en pleine tronche d'un bâlois, qui peut désormais envisager un partenariat avec les soupes Knorr. Quelques minutes plus tard, Ciaccio nous gratifie d'une nouvelle sortie foireuse qui sentait bon le goal imminent, et ça n'a pas loupé. Suite de quoi le HCC se fait surprendre par le piège de la supériorité numérique, Chiriaev ne se faisant pas prier pour nous en planter un 2ème, bien aidé par un Timothy Kast qui avait à coeur de nous montrer ses qualités défensives. Cependant, le meilleur power-play de Suisse ne tardait pas à réagir et réduisait la marque par l'intermédiaire de l'homme en jeans.

Après 15 minutes de pause assis à me faire chier, j'ai fait de même durant les 15 premières minutes du dernier tiers, sauf que cette fois j'étais debout. C'est alors que Fuchsinet égalise, plongeant la patinoire dans la terreur, à l'idée de devoir subir 5 minutes supplémentaires de ce spectacle affligeant. Heureusement, nos gars restaient fidèles à leurs habitudes en encaissant un 4ème but 25 secondes plus tard, mettant un terme à ce massacre qui ne laisse présager que des bonnes choses pour le match de demain. Surtout qu'en plus de s'emmerder sec pendant 2 heures, on pourra plus bouger un orteil à cause des supporters opportunistes qui ne viennent que parce-que-c'est-lausanne-et-que-c'est-marrant-de-crier-"si tu n'aimes pas les lausannois chante avec moi"-surtout-parce-que-même-que-des-fois-y-en-a-qui-se-tappent-dessus-et-c'est-rigolo-tant-que-c'est-pas-sur-moi et qui passent leur match à se demander pourquoi le monsieur déguisé en zèbre permet à des joueurs privilégiés d'aller se reposer dans une cabine aménagée.

Yessssssssssssssss !

En te lisant j'ai eu l'impression de revivre le match contre Langenthal, les pauses assises en moins (je me les gèle au guichet d'El Gaucho) et les prolongations et pénaltys en plus.

Je suis mal tombé, j'en suis conscient, mais ils ne m'ont pas donné une grosse envie d'y revenir...

Vivement les play-offs !

Excellent !!

Pas de doute, on a bien vu le même match !

Pour ma part, bien au chaud dans la loge... , je n'ai eu aucun scrupule à déguster la fondue Sterchi, servie par Mme Bozzo , dès le deuxième tiers, tant l'issue me paraissait programmée.
Tout au plus un petit frisson lorsque Jason a égalisé... comme toi.

Le plus difficile pour moi, fut d'expliquer à ma voisine embourgeoisée, l'abandon de la cage par notre gardien lors d'une pénalité différée. (je ne sais pas si vous avez déjà fait cette expérience pénible, avec quelqu'un qui voit son premier match de hockey ? ...)

J'ai donc loupé un thé-rhum ou deux, mais rien d'autre à signaler (RAS).

C'est pourtant de bonne augure pour le match de ce soir, j'en suis aussi persuadé!

Pas mal

Mais tu devrait vraiement être endormir car c'est Bartschi qui a marquer le 1-1 et non Pochon

J'ai vu aussi le même match, je soulignerais juste les belles performances de Gemperli (véritable moteur de l'équipe pour le moment) La fuchs family et Staudemann